Your browser doesn't support javascript.
Show: 20 | 50 | 100
Results 1 - 8 de 8
Filter
1.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101762-101762, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2293779

ABSTRACT

Introduction Le premier confinement pour COVID-19 a imposé des restrictions de circulation et une adaptation des établissements de santé sur les soins programmés, hormis les urgences. Peu d'études en France ont évalué son impact sur la fréquentation et les motifs de consultations aux urgences gynécologiques (CUG) et le retour «à la normale» après levée de toute restriction. Objectifs Comparer les motifs, diagnostic et devenir des CUG entre les périodes pré, per et post 1er confinement. Méthodes Etude de cohorte rétrospectice unicentrique qui comparait les CUG réalisées au CHU de Nice du 17/03/2019 au 11/05/2019 (confinement) à celles réalisées du 17/03/2019 au 11/05/2019 et du 17/03/2222 au 11/05/2222 (plus de restriction de circulation). Principales variables recueillies : antécédents médicaux, motifs des CUG, horaires et devenir. Les CUG incluaient les grossesses <24 SA admises dans l'unité d'UG. Les comparaisons ont été faites pour les périodes 2019-2020 (P1), 2020-2022 (P2) et 2019-2022 (P3). Résultats Les 4248 dossiers ont été analysés ;3307/4248 ont été inclus (77,8 %), dont 1628/3307 (49,2 %) gynécologiques et 1679/3307 (50,8 %) concernaient des grossesses <24SA. La fréquentation des CUG avait diminué de 46 % entre 2019-2020 et augmenté de 219 % entre 2020-2022 pour les motifs gynécologiques;diminué de 24,9 % à P1 et augmenté de 37,5 % à P2 pour les Cs de grossesse. Il n'y avait pas de différence d'âge des femmes pour tout type de CUG entre les trois périodes. En ce qui concerne les principaux motifs de CUG gynéco : les douleurs abdomino-pelviennes (DAP) et métrorragies (MTR) restaient inchangées entre les trois périodes (respectivement 53,5 % versus 48,6 % versus 49,9 % p=0,05;35,1 % versus 26,3 % versus 31,4 % p=0,73). Avaient diminué durant le confinement les suspicions d'infections génitales (IG) de 65,3 % (16,9 % versus 10,8 % p=0,01) et augmenté en 2022 de 271 % (10,8 % versus 18,4 % p<0,001) tout comme les CUG pour altération de l'état général (AEG) (-23,4 % à P1, +211 % à P2 et +138 % àP3). Pour les CUG des grossesses précoces : avaient diminué les DAP de -40,7 % à P1 et augmenté de 68,1 % à P2 sans différence entre 2019-2022 (51,7 % versus 49,9 % p=0,68) tout comme les motifs uro-néphrologiques (-70,6 % à P1, +460 % à P2 mais +64,7 % en 2022). Les motifs pour AEG avaient augmenté entre 2019-2022 de 35,4 % (13,6 % versus 17,8 % p=0,03). Les motifs purement obstétricaux étaient inchangés entre les trois périodes (5,3 % versus 6,4 % versus 6,9 % p=0,22). Les diagnostics à l'issue des CUG révélaient une augmentation des complications d'IVG entre 2019-2022 de 51,5 % (5,5 % versus 7,1 % p=0,02), des fausses couches/grossesses arrêtées/molaires à P1 (14,8 % versus 21,2 % p=0,006) et des grossesses extra-utérines (1,3 % versus 5,3 % p<0,001), une diminution entre 2022-2022 P1 des symptômes physiologiques de grossesse (19 % versus 13,5 % p=0,01) et des IG de -68,4 % en gynécologie pendant le confinement (12,7 % versus 7,4 % p=0,01). Les autres diagnostics gynéco et obstétricaux évoluaient peu entre les trois périodes. En revanche si la parité n'influençait pas la fréquentation dans l'unité d'UG, les nullipares avaient plus fréquemment consulté entre 2020-2022 qu'entre 2019-2020 (respectivement 43,3 % versus 48,2 % p=0,02;41,5 % versus 43,3 % p=0,57). Les hospitalisations des grossesses avaient augmenté de 23,1 % durant le confinement, celles des CUG gynécologiques de 64,4 %. Conclusion Si l'offre de soin pour les CUG a été maintenue, les motifs de CUG et leurs diagnostics ont évolué. Même si les urgences chirurgicales étaient durant le confinement, la majorité des CUG étaient évitables, ce qui pourrait conduire à envisager une réorganisation de la gestion de ces CUG. Mots clés COVID-19;Confinement;Consultations d'urgence;Gynécologie-Obstétrique ;Motifs Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

2.
Revue d'epidemiologie et de sante publique ; 71(3):101730-101730, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2294111

ABSTRACT

Introduction Le confinement imposé par la pandémie de COVID-19 a modifié les prises en charges médicales. Lors de cette période de restriction de visite, les professionnels ont remarqué un état des nouveau-nés plus apaisé et une meilleure initiation de l'allaitement maternel. Pour autant, à notre connaissance, aucune étude n'a mis en lien restriction des visites en maternité et perte de poids des nouveau-nés allaités dans leurs premiers jours de vie. Objectfs Comparer la cinétique de perte de poids des nouveau-nés allaités en maternité, le taux en situation de perte de poids pathologique >10 % et le nombre de compléments lactés artificiels administrés durant la période de premier confinement pour COVID-19 à celle de la même période l'année précédente. Méthodes Etude rétrospective bicentrique qui incluait les couples mères-enfants pris en charge dans une maternité de type I et un CHU de type III entre le 17/03/2020 et le 11/05/2020 (Groupe COVID) comparés à ceux pris en charge dans ces mêmes établissements entre le 17/03/2019 et le 11/05/2019 (Groupe Témoin). Critères d'inclusion: grossesse et accouchement sans complication, ≥37 SA, Apgar >7 à 1 minute de vie, projet initial d'allaitement maternel. Critère de jugement principal : Delta entre les cinétiques de perte de poids des nouveau-nés entre les deux populations. Résultats Les deux maternités totalisent 4050 naissances par an ;1101 naissances ont eu lieu dans ces deux centres sur les deux périodes d'étude ;561/1101 (51 %) couples mères-enfants ont été inclus (Groupe COVID, 278/561 (49,6 %), Groupe Témoin 283/561 (50,4 %)). Les deux groupes étaient semblables (ou avec peu de différence) sur les principales caractéristiques maternelles et obstétricales : âge (30,3 ans±5,5 versus 30,3 ans±3,2, p>0,99), parité (nullipares 41 % versus 41 %, p>0,99), antécédents d'allaitement maternel (123/164 (65,9 %) versus 110/167 (75 %), p=0,07), accouchement par césarienne (13,7 % versus 14,8%, p=0,69), durée de séjour en maternité (3 jours±0,8 versus 3 jours±0,8, p>0,99), sexe des nouveau-né (féminin 51,1 % versus 45,6 %, p=0,19) et poids de naissance (3378 g±414 versus 3386 g±445, p=0,77). Globalement le groupe COVID perdait moins de poids entre J2 et J0 (-5,6 % versus -6,4 %, p<0,001). Plus particulièrement la perte de poids moindre concernait les nouveau-nés nés par voie basse les deux premiers jours de vie (respectivement -3,3 % versus -5,1 % p=0,03 entre J1-J0;-0,8 % versus -2 % p=0,03 entre J2-J1) et les primipares entre J2-J0 (-5,6 % versus -6,4 % p<0,001). Les pertes de poids pathologiques >10 % étaient moindres à J2 et J3 (respectivement 0,4 % versus 3,6 % p<0,001;1 % versus 5,7 % p<0,01). Moins de compléments lactés étaient distribués durant le séjour: en moyenne 4,5±3,1 versus 7,3±5,2 p<0,001 (entre 10-14, 6,8 % versus 17,2 % p=0,01;>20, 0 % versus 7,1 % p=0,001). Conclusion Il s'agit, à notre connaissance, de la première étude conduite sur cette thématique auprès de séries continues de couples mères-enfants. Elle concernait des maternités qui n'autorisaient pas la visite du père et de la fratrie au premier confinement ;l'impact psychologique de l'isolement chez la mère aurait pu jouer un rôle dans le déroulement de l'allaitement. Nos résultats, bien que rétrospectifs, indiquent que la restriction des visites en maternité a eu un impact positif sur les différents aspects de l'allaitement maternel. L'aménagement des visites en maternité pourrait être envisagé indépendamment des restrictions sanitaires afin de limiter les habituels facteurs d'échec de l'allaitement. Mots clés COVID-19 , Restriction des visites , Allaitement maternel , Suites de couches Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.

3.
Gynecologie Obstetrique Fertilite et Senologie ; 51(1):102, 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2178961

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent avoir un interet avec un organisme prive, industriel ou commercial en relation avec le sujet presente. Financement: Non. Copyright © 2022

4.
Gynecologie Obstetrique Fertilite et Senologie ; 51(1):98, 2023.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2178960

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent avoir un interet avec un organisme prive, industriel ou commercial en relation avec le sujet presente. Financement: Non. Copyright © 2022

5.
Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 69:S8-S9, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1240584

ABSTRACT

Introduction La vaccination contre le SARS-CoV-2 représente un espoir dans la lutte contre la pandémie actuelle. Les efforts internationaux de développement et d’approbation de plusieurs vaccins ont conduit au démarrage des campagnes de vaccination moins d’un an après l’émergence de cette pandémie. Les vaccins les plus efficaces montrent une efficacité>90 % et un excellent profil de tolérance. Les patients atteints d’un cancer actif présentent un risque accru de forme sévère de COVID-19 et devraient être par conséquence une population cible pour la vaccination. L’objectif de ce travail est de développer et de valider un nomogramme afin de prédire l’acceptabilité de la vaccination contre le SARS-CoV-2 chez des patients atteints de cancer. Méthodes Une enquête de cohorte a été menée dans quatre centres de cancérologie des Alpes-Maritimes entre novembre et décembre 2020. Les patients inclus étaient âgés de plus de 18 ans et traités pour un cancer par chimiothérapie ou radiothérapie ;sous hormonothérapie, ou étaient en surveillance de leur cancer. Un auto-questionnaire anonyme sur les déterminants de la future vaccination anti-COVID-19 a été administré à chaque patient. La cohorte a été séparée en deux cohortes distinctes : une cohorte d’apprentissage pour développer le modèle et une cohorte pour le valider. Les variables statistiquement significatives lors de l’analyse univariée (p<0,05) ont été introduites dans un modèle de régression logistique en suivant une procédure de sélection des variables de type pas à pas descendant utilisant le critère AIC. À partir du modèle multivarié final, un nomogramme a été développé afin de prédire l’acceptabilité des patients vis-à-vis de la vaccination contre le SARS-CoV-2. Toutes les analyses ont été réalisées à l’aide du logiciel R et du package DynNom pour la représentation graphique du nomogramme. Résultats Parmi les 1244 questionnaires administrés, 999 questionnaires ont été analysés (80,3 %). La population comprenait 56,1 % de femmes et l’âge médian était de 67 ans (extrêmes : 18–97). Parmi ces patients, 47 % étaient sous traitement actif (chimiothérapie, immunothérapie, radiothérapie), 40 % étaient sous surveillance et 13 % étaient sous hormonothérapie. La majorité avait reçu un vaccin contre la grippe en 2020 (54,3 %) ou les années précédentes (52,2 %). Une faible proportion des patients a affirmé avoir contracté la COVID-19 (2,8 %) et plus de 50 % des patients ont déclaré l’intention de vouloir se faire vacciner. Le sexe, l’âge et l’antécédent de vaccination contre la grippe ont été identifiés comme des facteurs indépendants significatifs prédictifs de la volonté de se faire vacciner contre le SARS-CoV-2 et ont été utilisés dans la construction du nomogramme. Avec une accuracy de 0,68 [IC95 % : 0,62–0,73], une sensibilité de 0,73, une spécificité de 0,62 et une AUC égale à 0,7 [IC95 % : 0,6–0,8], la validité du modèle peut-être jugée comme satisfaisante. Conclusion Ces premiers résultats montrent que le nomogramme développé permet de prédire la volonté individuelle de se faire vacciner contre la COVID-19 selon le sexe, l’âge et l’antécédent de vaccination contre la grippe. Cet outil graphique et simple d’utilisation pourrait être utilisé en routine par les cliniciens afin de mieux identifier les patients à cibler en vue d’augmenter la couverture vaccinale et par conséquence d’adapter le dialogue selon le cas considéré.

8.
ESMO Open ; 6(1): 100024, 2021 02.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1007937

ABSTRACT

BACKGROUND: This study evaluated the consequences in Europe of the COVID-19 outbreak on pathology laboratories orientated toward the diagnosis of thoracic diseases. MATERIALS AND METHODS: A survey was sent to 71 pathology laboratories from 21 European countries. The questionnaire requested information concerning the organization of biosafety, the clinical and molecular pathology, the biobanking, the workload, the associated research into COVID-19, and the organization of education and training during the COVID-19 crisis, from 15 March to 31 May 2020, compared with the same period in 2019. RESULTS: Questionnaires were returned from 53/71 (75%) laboratories from 18 European countries. The biosafety procedures were heterogeneous. The workload in clinical and molecular pathology decreased dramatically by 31% (range, 3%-55%) and 26% (range, 7%-62%), respectively. According to the professional category, between 28% and 41% of the staff members were not present in the laboratories but did teleworking. A total of 70% of the laboratories developed virtual meetings for the training of residents and junior pathologists. During the period of study, none of the staff members with confirmed COVID-19 became infected as a result of handling samples. CONCLUSIONS: The COVID-19 pandemic has had a strong impact on most of the European pathology laboratories included in this study. Urgent implementation of several changes to the organization of most of these laboratories, notably to better harmonize biosafety procedures, was noted at the onset of the pandemic and maintained in the event of a new wave of infection occurring in Europe.


Subject(s)
COVID-19/prevention & control , Clinical Laboratory Services/statistics & numerical data , Pathology, Clinical/statistics & numerical data , Pathology, Molecular/statistics & numerical data , Surveys and Questionnaires , Thoracic Diseases/diagnosis , Biological Specimen Banks/organization & administration , Biological Specimen Banks/statistics & numerical data , COVID-19/epidemiology , COVID-19/virology , Clinical Laboratory Services/trends , Containment of Biohazards/statistics & numerical data , Disease Outbreaks , Europe/epidemiology , Forecasting , Humans , Pandemics , Pathology, Clinical/methods , Pathology, Clinical/trends , Pathology, Molecular/methods , Pathology, Molecular/trends , SARS-CoV-2/isolation & purification , SARS-CoV-2/physiology , Specimen Handling/methods , Specimen Handling/statistics & numerical data , Thoracic Diseases/therapy
SELECTION OF CITATIONS
SEARCH DETAIL